Journée mondiale de l'eau 22 mars 2023
Il y à 20 ans, je lançais le festival pluridisciplinaire itinérant sur le thème de l’eau « Infiltrations », au centre culturel Jean Vilar à L’île Saint-Denis (93).
L’objectif était d’interpeller les pouvoirs publics et les citoyens quant à la préservation de cet élément fondamental à la vie.
Des expositions d’art, des ateliers et des conférences présentaient en quatre volets :
- Les usages de l’eau (santé, agriculture, transports production d’énergie…)
- L’approvisionnement en eau potable (assainissement, distribution…),
- Les problématiques de pollutions et des incidences du réchauffement climatique
-Les enjeux politiques, économiques et géostratégiques.
Ce projet a été ensuite présenté dans 12 autres lieux en Belgique, et pas moins de 5 000 personnes de tout âge ont participé au festival au cours duquel sont intervenus des artistes et des spécialistes de l’eau qui continuent à œuvrer quotidiennement pour la préservation de cette ressource, élément fondamental et bien commun de l’humanité.
Aujourd’hui, où en sommes nous ?
À peu près nul part depuis la conférence des Nations unies qui à l’occasion du sommet de Rio en 1992 a déclaré le 22 mars "journée mondiale de l’eau" .
Car encore un quart de la population mondiale (soit 2 milliards de personnes) n’a toujours pas accès à l’eau potable et utilise de l’eau contaminée, ce qui expose au choléra, à la dysenterie, à la typhoïde, à la poliomyélite…
La question de la ressource eau est complexe puisqu’elle interroge les points évoqués précédemment, mais également les droits humains et de la femme, la préservation de la biodiversité et bien sur des enjeux géostratégiques de plus en plus prégnants notamment avec les déplacements de populations et les conflits interétatiques liés à la dispute de l’or bleu.
L’article du Monde au sujet de la conférence exceptionnelle que l’ONU lui consacre, à New York, du 22 au 24 mars, précise que « la précédente édition, la première du genre, remonte à… 1977 » et qu’à « la différence du changement climatique ou de la biodiversité, elle ne donne pas lieu à des rencontres intergouvernementales régulières »
Il y'a donc encore du chemin, un long chemin à parcourir avant que les pouvoirs publics ne s'emparent sérieusement de cette question comme celle de la condition animale tout aussi impérieuse pour l’avenir de l’humanité.
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Cependant, l’agenda des prochains jours ne prévoit pas de négociation sur un quelconque accord politique, puisque tel était le prix à consentir pour que l’ensemble des Etats acceptent l’organisation de cette conférence, portée par les Pays-Bas et le Tadjikistan. Le projet du moment n’est pas de se donner de nouvelles ambitions, mais de s’accorder sur le constat, de rattraper un peu du retard accumulé et de lancer un message d’alerte.
(…)
À la différence de la santé, de l’alimentation ou de l’éducation, l’eau n’a pas d’agence ni de fonds attitrés au sein des Nations unies. Ses enjeux recoupent des problématiques diverses : déplacements de populations, énergie, droits des femmes, climat, biodiversité… Ainsi, aux yeux des experts du secteur, si l’eau est présente partout, elle ne se trouve réellement nulle part.
En octobre 2022, 150 Etats ont écrit au secrétaire général de l’ONU pour lui demander la nomination d’un envoyé spécial, doté d’un statut politique suffisant pour pouvoir porter la voix de l’eau et organiser des rencontres intergouvernementales régulières à ce sujet. Et de nombreuses ONG sont sur la même ligne.
Trop prélevée, polluée de toutes parts, gaspillée : la ressource nécessiterait, pour sa gestion, une réflexion et une mobilisation urgentes. Pourquoi, dès lors, n’y a-t-il pas eu une conférence intergouvernementale sur l’eau depuis quarante-six ans ? « S’il a fallu attendre deux générations pour que se tienne celle-ci, c’est parce que certains Etats s’y opposaient. Ils ne veulent pas que l’on s’intéresse à la façon dont ils partagent leurs ressources avec leurs voisins », estime Gérard Payen, vice-président du Partenariat français pour l’eau. « Les pays qui ont de grosses réserves d’eau douce, comme le Brésil, le Canada, la Russie, les Etats-Unis ou la Chine, peuvent se montrer méfiants quant au renforcement de la gouvernance de l’eau », confirme Sandra Métayer, de Coalition Eau.
LE FESTIVAL PLURIDISCIPLINAIRE ITINÉRANT SUR LE THÈME DE L’EAU, « INFILTRATIONS »
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Le festival pluridisciplinaire itinérant sur le thème de l’eau, « Infiltrations », traite de problématiques liées à l’eau par l’intermédiaire de présentation d’œuvres d’art et de conférences, qui réaffirment l’importance que revêt cet élément fondamental à la vie, source d’inspiration intemporelle de la création artistique.
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Initié en Ile de France en mars 2003, il parcourt la Belgique depuis 2004 en s’invitant, notamment, dans des Centres culturels dont les missions d’éducation citoyenne sont en adéquation avec nos perspectives
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L’ITINERANCE
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L’itinérance du festival « Infiltrations » traduit la volonté d’approcher des publics éloignés des pôles d’activités. Cette pratique est rendue possible notamment grâce à la collaboration des Centres culturels (ou autres structures) qui accueillent le festival. Ils sont nos interlocuteurs et relais privilégiés car leur connaissance des pratiques culturelles et des problématiques de terrain permettent de concevoir des projets adaptés aux contingences locales.
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Depuis le début de son itinérance, le festival a fédéré près de 5000 personnes autour de 13 évènements présentés en France et dans toute la Wallonie.
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LES STRUCTURES D’ACCUEIL
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Infiltrations # 00 programme pilote au Centre culturel Jean Vilar. Ile St Denis France. Le 16 mars 2003 Infiltrations # 01 au Centre de l’eau de Seneffe, Belgique du 2 au 22 octobre 2004
Infiltrations # 02 au Centre culturel d’Aubange à Athus, Belgique du 24 au 28 janvier 2005
Infiltrations # 03 au Foyer culturel et à la salle des Halles de Philippeville, Belgique du 15 au 25 février 2005 Infiltrations # 04 au Centre culturel de Peruwelz, Belgique du 13 au 25 avril 2005 (petite forme)
Infiltrations # 05 au Centre culturel Sub-Terra à Bruxelles, Belgique du 8 au 13 mai 2005 (petite forme) Infiltrations # 06 à la maison des jeunes de Tamines, Belgique et chez Amar et hôtes du 17 au 28 mai 2005 Infiltrations # 07 au Centre culturel d’Auvelais, Belgique du 20 au 24 septembre 2005
Infiltrations # 08 au Centre culturel de Barvaux, Belgique du vendredi 30 septembre au 24 octobre 2005 Infiltrations # 09 au Centre culturel de Walcourt et Thy le Château, Belgique du 3 au 10 octobre 2005 Infiltrations # 10 au Centre culturel d’Engis, Belgique du 10 au 25 novembre 2005
Infiltrations # 11 au Centre culturel de St Georges Sur Meuse, Belgique du 10 au 25 novembre 2005 Infiltrations # 12 au Centre d’interprétation Rivière à Hotton, Belgique, du 28 novembre 2005 au 28 février 2006
LES PARTENAIRES
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Cette aventure, bien que fédérant des acteurs de tous horizons, a su conserver son caractère intime, permettant d’instaurer un dialogue privilégié entre l’art, le développement durable et les publics. Elle a été rendue possible grâce à la collaboration de nombreux partenaires qui ont soutenu le festival depuis sa création.
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ACME (Association pour un Contrat Mondial de l’Eau). AIDE (Association Intercommunale pour le Démergement et l’Epuration des communes de la province de Liège). ATTAC. Centre Culturel d’Aubange, Belgique. Centre Culturel d’Auvelais, Belgique. Centre Culturel de Durbuy, Belgique. Centre Culturel d’Engis, Belgique. Centre Culturel de Philippeville, Belgique. Centre Culturel de Perulwez, Belgique. Centre Culturel de St Georges-sur- Meuse, Belgique. Centre Culturel Sub Terra, Belgique. Centre Culturel de Walcourt, Belgique. Centre Culturel Régional du Centre de la Louvière, Belgique. Centre de l’eau de Seneffe, Belgique. Centre d’Interprétation de la Rivière, Belgique. Commune d’Aubange, Belgique. Commune d’Auvelais, Belgique. Commune de Durbuy, Belgique. Commune d’Engis, Belgique. Commune d’Hotton, Belgique. Commune de Walcourt, Belgique. Commune de Philippeville, Belgique. Commune de St Georges-sur-Meuse, Belgique. Commune de Seneffe, Belgique. Association Ebullition France. Échevinat du temps choisi de Seneffe, Belgique. FRAC (Fond régional d’Art Contemporain) Bourgogne. FRAC (Fond régional d’Art Contemporain). Nord Pas de Calais. GPOA (Galerie de prêt d’œuvres d’Art), Belgique. Association Halage France. Heure exquise, France. Association IDEMU France. Association Initiative environnement, France. Justice et Paix, Belgique. Ministère de la communauté française de Belgique. Ministère de l’Équipement et des Transports de Belgique. Municipalité de l’Ile St Denis France. Office du tourisme de Seneffe, Belgique. Région Wallonne, Belgique. Royal Syndicat d’Initiative de Barvaux-sur-Ourthe, Belgique. Syndicat d’Initiative d’Hotton, Belgique. UNESCO.
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LES CONTENUS DES PROGRAMMES INFILTRATIONS
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Chaque événement donne lieu à une étroite collaboration entre les différents opérateurs que sont les structures d’accueil, les acteurs du développement durable et les artistes que nous fédérons dans la perspective d’un partenariat enrichissant.
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LES CONFERENCES
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Les acteurs du développement durable investissent des champs de recherche et mènent des actions de lobbying ou des actions éducatives en faveur des citoyens mais restent souvent méconnus d’eux. Notre rôle est de faire connaître leurs initiatives, qu’elles soient locales, nationales ou internationales, par l’intermédiaire de conférences destinées à tous les publics et ce, quel que soit leur âge
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LES CONFERENCIERS
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Les conférenciers invités sont autant d’acteurs investis à la fois dans les processus d’épuration, de distribution, de consommation et de préservation de l’eau. Les exposés recouvrent l’ensemble des questions liées à cet intarissable sujet, afin d’être appréhendées par les citoyens tous concernés par les enjeux de cette ressource fondamentale à nos vies.
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LES CONFERENCIERS AYANT PARTICIPE AU FESTIVAL
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Henri Claus IDEMLS (Intercommunale de Distribution d’Eau Mons, la Louvière, Soignies), Belgique. Lisa De Halleux. AIVE (Association Intercommunale pour la Valorisation de l’Eau, Arlon), Belgique. Stéphane Desgain CNCD (Centre National de Coopération et de Développement), Belgique .Carlos Fernandez-Jauregui UNESCO, France. Axelle Fischer Justice et Paix, Belgique. M. Lemineur INASEP, Belgique. Jean-Christophe Lassoie IDEMLS (Intercommunale de Distribution d’Eau Mons, la Louvière, Soignies), Belgique. Jean-Claude Oliva. Claire Pierson Oxfam solidarités, Belgique . Gérard Schmidt OEKO ZENTER, Belgique. Jean-Luc Touly ACME (Association pour le Contrat Mondial de l’Eau), France. Paul Van Der Borgh Université de Liège , Belgique. Guy Vandegaart Entraide et Fraternité, Belgique. Réseau Éco-consommation, Belgique.
LES CONFERENCES « TOUT PUBLIC »
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A titre d’exemple la commune d’Engis Infiltrations # 10, a inauguré une station d’épuration qui suscitait des questionnements de la part du voisinage. Afin d’instaurer un dialogue entre les citoyens et les représentants de la station d’épuration, une conférence et une visite ont été organisées. Cette approche a permis à chacune des parties de s’exprimer et de faire part de leurs réflexions dans le cadre d’un débat interactif. La station d’épuration a été visitée par quelque 200 personnes qui se sont ainsi familiarisées avec cette technique qui une fois comprise a été acceptée de tous
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LES CONFERENCES « JEUNE PUBLIC »
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L’âge des auditeurs intervient également dans l’élaboration des conférences organisées dans le cadre des rencontres avec les publics scolaires. Ainsi à Athus Infiltrations # 2, trois tranches d’âges scindaient le programme de conférences portant sur les contrats de rivières et l’épuration, pour les plus jeunes, et, sur les relations nord-sud pour les plus âgés. Les intervenants ont adapté leur propos et utilisé des outils pédagogiques appropriés remis aux enseignants en amont et à l’issue du programme afin d’approfondir les sujets en classe avec les élèves.
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LES EXPOSITIONS
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Les expositions sont constituées comme un tronc commun aux activités « jeune public » et « tout public » seuls les exposés des visités guidées varient en fonction de l’âge des auditeurs afin de leur proposer une découverte des oeuvres selon leurs connaissances respectives et ce, dans un cadre intimiste pour répondre à leurs questions de manière plus personnelle et adéquate. Ainsi, l’artiste Arno Fabre, est venu présenter son travail « composition pour 3 radios » dans la cave de l’hôpital St Nicolas de Walcourt, Infiltrations # 9. Des enfants de 7 ans aux adultes de 77 ans, tous ont été séduits par l’ingéniosité de ce travail alliant la science et l’élément eau en vue de composer un instrument de musique insolite.
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LES ŒUVRES
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Les œuvres, créées dans un contexte contemporain, sont significatives de l’environnement social qui nous est propre : celui des questionnements et des considérations sur une société en perpétuelle mutation. Elles mettent en abîme les rapports qu’entretiennent les humains avec les éléments qu’ils exploitent de manière inconsidérée et y opposent les forces toujours victorieuses de la nature les laissant seuls responsables des conséquences de leurs actes. Quelle que soit la teneur des œuvres, leur contenu, poétique, humoristique, onirique, ou politique, survole de manière originale les problématiques liées à l’eau en induisant un regard différent sur notre monde. Elles invitent à une appropriation personnelle des messages délivrés en suscitant une réflexion autonome et en sollicitant l’imaginaire de chacun.
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LES ARTISTES
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Ce sont les œuvres de pas moins de 36 artistes de renommée internationale tels Laetitia Bourget, Véronique Boissacq, Marcel Dinahet, Alain Fleischer, John Pfahl, Hiroshi Sugimoto et Yukio Togo qui ont été exposés dans des villages qui reçoivent rarement la visite de grands noms de l’art contemporain qui une fois rendus accessibles aux regards ont été explicités et rendus accessibles à la compréhension de tous.
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LES ARTISTES AYANT EXPOSE DANS LE FESTIVAL
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Véronique Boissacq (BEL). Laetitia Bourget (FR). Alain Bruscot (BEL). Robert Cahen (FR). Viviane Cangeloni (BEL). Olivier Chartoire (FR). Michel Chion (FR). Franck Clément-Larosière (FR). Pierre Cordier (BEL). Christophe Dadseux (BEL). Erika Da Silva (FR). Dominique Demaseure (BEL). Marcel Dinahet (FR). Christian Dotremont (BEL). Frédéric Durand (FR). Arno Fabre (FR). Alain Fleischer (FR). Roland Jadinon (BEL). Emmanuel Jarry (FR). Cloé Leriche (CAN). Stéphane Lieben (BEL). Neal Livingston (CAN). Claire Mambourg (BEL). Pascale Marconnet (FR). Yuko Nexus 6 (JAP). John Pfahl (US). Emma Robert (FR). Dominique Schochaert (BEL). Roman Signer (SW). Patrizia Spagnuolo (BEL). Hiroshi Sugimoto (JAP). Mariko Tajiri (JAP). Cédric Taillefer (FR). Yukio Togo (JAP). Jacques Vandenberg (BEL). Zoé Zachos (BEL)
LES CONTES
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Lors des séances « jeune public » un fil conducteur allant de l’exposition, aux conférences et aux ateliers est établi par l’intermédiaire d’un conteur qui tisse une histoire permettant « d’accrocher » le public grâce à un mode de visite interactif et attractif rendant tout l’événement dynamique. Lors de sa « ballade contée » le conteur crée des brèches temporelles dans lesquelles il s’engouffre tirant les spectateurs par la main pour leur parler d’histoires merveilleuses sur le thème de l’eau. Chaque conte comporte une sorte de « morale » incitant chacun à réfléchir plus en avant aux questions soulevées
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LES ATELIERS
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Des ateliers de discussion et de réalisation d’œuvres ont été organisés avec les publics scolaires afin de leur permettre de restituer les outils de réflexion ainsi que certains éléments visuels qui leur avaient été proposés au cours du programme. Ainsi les conférences et les œuvres ont été discutées et commentées avec les élèves et les enseignants puis ont fait l’objet de travaux pratiques réalisés sur place ou à l’école. Des ateliers de création de filtres d’eau ont été mis en place selon la pratique de l’artiste Yukio Togo, les filtres réalisés ont été renvoyés au Japon puis exposés créent ainsi un véritable échange entre nos deux pays.